En 2018, après avoir assisté à la formation d’animateur de La Fresque du climat, Arnaud Meillarec crée la Toile du vivant pour sensibiliser aux enjeux de l’agroécologie. De nombreuses fresques amies voient ensuite le jour et monte le désir irréalisable de toutes les découvrir et de pouvoir les adapter et réutiliser. De la nécessité d’assister à des animations de trois heures pour comprendre les narrations souvent présentées dans des termes marketing, et de l’impossibilité de remixer ces fresques, en raison des licences appliquées, naît l’envie de publier des outils style fresque en libre.

En 2021, dans le cadre d’un enseignement dans le supérieur sur l’environnement numérique, il crée la Toile du digital qui, à la différence de la Fresque du numérique se focalisant sur les enjeux environnementaux, interroge l’impact sociétal et géopolitique de l’informatisation du monde.

En 2023, après une importante réflexion sur les communs, en particulier dans le cadre de discussions sur le développement de la fresque des Low-techs, Arnaud initie le projet de la Constellation des toiles.
Vers un Wikipédia des outils pédagogiques style fresques ?
L’ambition ? Créer une plateforme de partage de cartes et de scénarios sur le modèle de Wikipédia, mais également établir des principes pour constituer des communautés décentralisées sur le modèle du développement des logiciels libres ou de communs comme Open Street Map ou Open Food Facts.
Pour expliquer ces principes et les enjeux des licences Creative Commons, il développe la Toile des Communs, basée sur le discours de Stockolm d’Elinor Ostrom et les pensées de Karl Polanyi, Shoshana Zuboff et David Graeber.
En parallèle, il imagine et teste les principes communs définissants un outil pédagogique ouvert basé sur des cartes.